Le 3ème congrès international sur l'économie du désert: " économie de l'énergie entre déserts et océans."

Sciences juridiques, économiques et de gestion
Date: 21/04/2020 - 22/04/2020

Lieu: Dakhla, Morocco

المؤتمر الدولي الثالث حول اقتصاديات الصحراء. اقتصاديات الطاقة بين الصحراء والمحيط.

المدرسة الوطنية للتجارة والتسيير بالداخلة جهة الداخلة وادي الذهب المغرب

21 و 22 ابريل 2020 

 

Energy Economics between Deserts and Oceans.

The International Congress on Desert Economy – Dakhla (ICDED), is annually co-organized by the National School of Business and Management (ENCG) of Dakhla-Morocco and the Regional Council of Dakhla Oued Eddahab. The ultimate purpose is to be a scientific and multidisciplinary platform on desert and Sahara economy development, in order to contribute effectively to the good governance and in the sustainable development of desert regions, by stimulating meetings between all stakeholders on a global scale, with a view to fostering cooperation and partnership, among (Sahara) desert countries (Africa, the Gulf States, the United States of America, China, Australia...), with the aim of creating a conducive environment to the exchange of experiences, expertise and innovation, around themes related to desert economy, such as: Tourism and travel industry, agriculture, renewable energy, raw materials, transportation and logistics, sea and ocean economy, technology and innovation, entertainment and sport economy, cultural and intangible heritage, nature and environment...

As a matter of fact, economic development worldwide is entirely dependent on the interactions between energy and economy systems, where our dependence on clean and renewable energy becomes more and more confirmed. Energy Economics could be defined as a branch of economic studies devoted to quantitatively and qualitatively deciphering of our well-being and our prosperity in their interaction with energy resources.

According to the International Renewable Energy Agency, by 2050, the overall total investment in the energy system would need to reach USD 110 trillion (around 2% of average annual GDP over this period), and the level of extra investments needed to set the world on a more climate-friendly path above current plans and policies, is USD 15 trillion. The share of renewables in the world's total final energy consumption has to increase six times faster to match up to agreed climate goals, precisely, the seventh Sustainable Development Goal, which states for ensuring, that everyone, will be able to have access to affordable, reliable, sustainable and modern energy. For that, international financial flows to developing countries, in support of clean and renewable energy, reached USD 18.6 billion in 2016, almost doubling from USD 9.9 billion in 2010, this trend is likely to increase due to the promising opportunities offered by a steady decline in renewable energy production costs, leading to lower prices.

So far, in some countries, oceans and seas still the main sources of conventional energy (oil, gas), despite their richness in marine renewable energies: traditional marine renewable energies (ocean wind energy and ocean solar energy), wave energy and tidal energy, as specific forms of marine (ocean) power. Also, knowing that ocean-based renewable energy has not yet achieved the economies of scale, necessary for significant cost reductions, but, as oceans and seas cover more than 70% of the Earth’s surface, it's not surprising that a large share of future energy production, will probably come from ocean-based renewable energy, and to show the probable energy glut, published studies have shown that the ocean wind energy potential is so important and large enough, that it could theoretically be used to propel human civilization.

Deserts across the globe with their natural maritime sprawl, are the scene of huge energy projects that will play a pivotal role in keeping up with sustainable development. This progress is governed by an environmental transformation that will fundamentally change our lifestyle, as sustainability is its corn stone. Clearly, concepts like the green economy or circular economy, the blue or ocean economy and the ecotourism (desert tourism), are all supposed to be clean renewable energy dependant. Thus, the environmental impact of any human activity, such as, travel and tourism industry, land and maritime transport, shipping and logistics, agricultural and fishing... is a major criterion that will tag the range of receptivity and continuity of these economic activities, in the light of an increasingly environmentally-friendly legal arsenal, with a focus on green finance.

Morocco took up the challenge of increasing green renewable energy production from total renewable energy to 52% by 2030, initially set at 42% by 2020. This specific achievement becomes a reality thanks to the adoption of an ambitious energy strategy, including generating renewable energies in Moroccan deserts: The Solar Complex (Noor) in Ouarzazate, the largest wind farm in Africa located in the coastal desert of the city of Tarfaya, and last but not least, the project to be implemented in the Sahara of the Dakhla region,  aiming to generate renewable and clean energy, from wind, this wind energy will be used in mining the cryptocurrencies based on Blockchain technology, such as the Bitcoin.

Économie de l'Énergie entre Déserts et Océans.

Le Congrès International sur l'Économie du Désert - Dakhla (ICDED), est co-organisé chaque année par l'École Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG) de Dakhla-Maroc et le Conseil Régional de Dakhla Oued Eddahab. La deuxième édition de ce congrès s'inscrit dans le contexte d'une transformation économique globale, dans laquelle le désert occupe et occupera un rôle prépondérant, vers un monde bien gouverné.

La finalité de ce congrès est d’être une plateforme scientifique et pluridisciplinaire sur l'économie et le développement du désert, afin de contribuer efficacement dans la bonne gouvernance et le développement durable des régions désertiques, en suscitant des rencontres entres toutes les parties prenantes à l’échelle mondiale,  en vue de favoriser la coopération et le partenariat entre les pays désertiques (l’Afrique, les pays du Golfe, les États-Unis d'Amérique,  la Chine, l'Australie…), dans le but de créer un environnement propice d’échange d’expériences, d’expertise et d’innovation autour des thèmes relevant de l’économie du désert, tels que l'industrie du tourisme et du voyage, l’agriculture, les énergies renouvelables, les matières premières, le transport et la logistique, l'économie (bleue) océanique, la technologie, l'économie du sport et des loisirs, le patrimoine culturel et immatériel, la nature et l'environnement… Ainsi chaque année, une édition spéciale sera organisée et consacrée à traiter un thème relatif à l'économie et le développement du désert.

Notre développement économique dépend entièrement des interactions entre l'énergie comme une ressource et les systèmes économiques, où notre dépendance à l'égard d’énergies propres et renouvelables est de plus en plus confirmée. L’économie de l’énergie pourrait être définie comme une branche d’études économiques, consacrée au décodage quantitatif et qualitatif de notre bien-être et de notre prospérité dans leur interaction avec les ressources énergétiques.

Selon l'Agence Internationale des énergies renouvelables, d'ici 2050, l'investissement total dans le secteur énergétique devrait atteindre 110 000 milliards $ (environ 2% du PIB annuel moyen sur cette période), ainsi 15 000 milliards $ est le niveau des investissements supplémentaires nécessaires pour parvenir à une solution plus respectueuse du climat, que les plans et les politiques actuels. La part des énergies renouvelables dans le total de la consommation finale d'énergie, au niveau mondial, doit être multipliée par six pour atteindre les objectifs climatiques convenus, plus précisément, le septième objectif de développement durable, qui vise à garantir l'accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable. Pour cela, les flux financiers internationaux vers les pays en développement, en faveur des énergies propres et renouvelables, ont atteint 18,6 milliards $ en 2016, soit presque le double de 9,9 milliards $ en 2010, cette tendance est susceptible de s'accentuer en raison des opportunités prometteuses offertes par une baisse constante des coûts de production d’énergie renouvelable, ce qui se traduit par un recul des prix.

Jusqu'à présent dans certains pays, les océans sont la principale source d'énergies conventionnelles (pétrole, gaz),  malgré leur richesse en énergies marines renouvelables : énergies marines renouvelables et traditionnelles (l'énergie éolienne marine et l'énergie solaire marine), l’énergie des vagues et celle des marées, en tant que formes spécifiques de l'énergie marine (océanique). Sachant aussi que les coûts d'énergies renouvelables basées sur les océans, n'ont pas encore atteint le niveau d'économies d'échelle, nécessaires pour réduire les coûts de manière significative, mais, puisque les océans et les mers couvrent plus de 70% de la surface de la Terre, il n’est pas surprenant qu’une grande partie de la production future d’énergie, proviendra probablement d’énergies renouvelables basées sur les océans, et pour en montrer la surabondance, des études publiées ont révélé que le potentiel d'énergie éolienne des océans est si important et largement suffisant, qu'il pourrait théoriquement être utilisée pour propulser la civilisation humaine.

Les déserts du globe, avec leur étendue maritime naturelle, sont le théâtre d'immenses projets énergétiques, qui joueront un rôle prépondérant dans la poursuite du développement durable. Ce progrès est régi par une transformation environnementale, qui modifiera profondément notre mode de vie, la durabilité étant la pierre angulaire de ce développement. En effet, des concepts tels que l'économie verte ou l'économie circulaire, l'économie bleue ou océanique et l’écotourisme (tourisme du désert), sont tous supposés dépendre d'énergies propres et renouvelables.

Ainsi, l'impact environnemental de l'activité humaine, comme l'industrie du voyage et du tourisme, la logistique et les transports terrestres et maritimes, l'agriculture et la pêche ... constitue un critère essentiel pour marquer le degré de réceptivité et de continuité de ces activités économiques, à la lumière d'un arsenal juridique de plus en plus respectueux de l'environnement et axé sur la finance verte.

Le Maroc a relevé le défi d'augmenter la production d'énergie renouvelable verte de 52% d'ici 2030, initialement fixée à 42 % pour l’année 2020. Ce plan a connu le succès grâce à l'adoption d'une stratégie énergétique ambitieuse, incluant la production d'énergies renouvelables dans les déserts Marocains: le complexe solaire d’Ouarzazate (Noor), le plus grand parc éolien d’Afrique, situé dans le désert côtier de la ville de Tarfaya, ainsi que, le projet devant être mis en œuvre au Sahara dans la région de Dakhla, qui vise à générer de l'énergie renouvelable et propre, à partir du vent, cette énergie éolienne sera utilisée dans l'extraction minière de Crypto-monnaies basées sur la technologie du Blockchain, comme le Bitcoin.

 

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